Du 29 avril au 27 mai 2016
Une aventure collective de création théâtrale avec un metteur en scène professionnel pendant 8 mois. Certains ont déjà l’expérience de la scène. Pour d’autres, c’est la première fois. Les comédiens amateurs lycéens et adultes du Théâtre du Cercle vous donnent rendez-vous pour partager un mois d’effervescence théâtrale, de créations aux univers singuliers.
Réservations: 02 99 27 53 03 / tdc@cpbrennes.fr
Tarifs: 5,5€ / 4€ / 2€ (carte sortir)
Soirée d’ouverture (réservée aux adhérents)
samedi 23 avril
En préambule du festival:
Dimanche 24 avril à 18h00
Restitution des ateliers 4 mois
Atelier adulte mené par Fanny Bouffort et Atelier lycéen mené par Morien Nolot et Gaël Le Guillou-Castel
Vendredi 29, Samedi 30 avril à 20h30 et Dimanche 1er mai à 18h
“Rhapsodies” de Sylvain Levey
mise en scène Gweltaz Chauviré
création lumière Ronan Cabon
Rhapsodies raconte la mise en place d’un documentaire de télé réalité : le casting, la construction des enjeux, la mise en place de stratégies, et la répétition de cette réalité télégénique.
« Madame. Ce qui est vrai, ce qui l’est moins, ce qui est faux ici n’a pas d’importance. Il ne s’agit pas de répondre sincèrement à nos questions mais de répondre ce que l’on attend. A vous, après, d’adapter votre réalité à notre fiction. »
Alors nous nous jouons des faux semblants, des faux témoignages, des fausses identités, des fausses spontanéités, qui doivent revêtir l’apparence du vrai, du sensible. Et nous nous amusons des fantasmes de starification !
Mardi 3, Mercredi 4, Jeudi 5 mai à 20h30
« Les Célébrations » de Mariette Navarro
mise en scène Gaël Le Guillou-Castel
création lumière Julia Riggs
Ils se sont connus il y a longtemps, ceux-là, tous nés la même année, tous de la même génération. Ils ont tous fait partie d’une association, une association de génération. Ils se sont perdus de vue. Mais ce soir, l’un d’entre eux a organisé cette fête, manière de célébrer des retrouvailles. Commence alors le ballet social où chacun se questionne sur ce qu’il fait ici, s’il a vraiment envie d’y être, sur lui, sur les autres. Et l’on suit ce parcours intérieur des personnages, leur individualité et leur singularité au sein de ce groupe reconstitué.
Samedi 7 mai à 20h30, Dimanche 8 Mai à 18h00 et Lundi 9 mai à 20h30
« Electre » de Jean-Pierre Siméon
mise en scène Eric Lepage
création lumière : Gweltaz Chauviré
Une variation de la pièce de Sophocle, où Jean-Pierre Siméon s’autorise « condensations, expansions, retraits, ajouts et revendique sa propre invention prosodique, rythmique, métaphorique ». Une écriture « en crescendo de tensions antagonistes (espoir et attente exagérés, entêtement contre renoncement, haines réciproques) qui ne peut trouver sa résolution que dans l’acmé d’un meurtre qui est peut-être moins l’issue d’un débat entre le juste et l’injuste que la jouissance d’une libération autant physique que psychique ». Jean-Pierre Siméon
Mercredi 11, Jeudi 12, vendredi 13 à 20h30
« Modeste proposition pour lutter contre le réchauffement climatique et pour empêcher les enfants pauvres d’être à la charge de leurs parents et pour les rendre utiles au public » d’après Jonathan Swift
mise en scène Morien Nolot
création lumière Sébastien Lucas et Juliette Beauvieux
La société va mal.Réchauffement climatique, malnutrition enfantine, surpopulation…
Sur le plateau, une poignée d’hommes et de femmes courageux réfléchissent à des propositions, modestes, mais rationnelles pour sauver nos sociétés. Eradiquer la faim et la pauvreté provoquées par l’explosion démographique des classes pauvres, en les traitant de façon radicale et inédite : vendre à l’âge d’un an les enfants issus de parents pauvres, pour les manger !
La rhétorique est implacable, la logique des arguments oscille entre la froideur statistique et l’absurde pince sans-rire.
Dimanche 15, Lundi 16 Mai à 18h00
« Petites variations amoureuses » adaptations et montages de textes de Cécile Cozzolino, Sébastien Joanniez, Xavier Durringer et Sylvain Levey
Atelier lycéen
mise en scène Leslie Evrard
création lumière Arnaud Godest
« Une valse à vingt ans / C’est beaucoup plus troublant / C’est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus charmant / Qu’une valse à trois temps / Une valse à vingt ans… »
Aborder ce vaste sujet qu’est l’amour, et plus particulièrement les premiers amours. Ces émois de jeunesses, curieux, fragiles, fébriles, excitants, qui ne tiendront peut-être pas la route, à qui l’on mettra parfois des bâtons, qui nous briseront sans doute le cœur, mais qui, en attendant, nous mettent la tête bien à l’envers.
Jeudi 19, Vendredi 20, Samedi 21 mai à 20h30
«Projection privée » de Rémi De Vos
mise en scène Eric Antoine
création lumière Faustine Deville
Il y a l’Homme, la Femme, la Fille et la Télé. De la puissance, de la gloire, et de la luxure, et aussi la force de l’habitude, ainsi que le nécessaire oubli, et la loi des séries. Une rencontre inattendue et improbable, une masse critique et sa réaction en chaîne, une recette terrible et explosive, un vide sentimental chronique et les braises ardentes du désespoir sous les feux de l’amour. C’est encore un couple à l’agonie, une histoire d’un soir, une nuit fatale, et des émissions plus ou moins subliminales.
Voilà, les protagonistes et tous les ingrédients sont alors enfin réunis pour que tout aille de mal en pis. Entre la comédie noire, grinçante, et le vaudeville déjanté jusqu’à l’absurde, cette Projection Privée a un petit goût tragique, comme un cadeau empoisonné…..
Mercredi 25, Jeudi 26, Vendredi 27 mai à 20h30
« Marcel B. » de Hedi Tilette de Clermont-Tonnerre
mise en scène Eric Lepage
création lumière Caroline Gicquel
Marcel B. raconte la vie d’un homme à travers le destin de ceux qui l’ont croisé. Lui-même n’apparaît qu’une seule fois seulement au milieu de tous : le père, la mère et la sœur, mais aussi Joséphine Baker et Edith Piaf, la voix qui dit 81 fois je vous aime et le député Lapiole…Cette ascension (cette chute ?) sociale qui va le mener à la présidence de la République, est contée à un rythme effréné, sans commentaire, démonstration ni morale. Jusqu’à sa conclusion : Marcel B. n’aimait rien d’autre que porter des robes.
Soirée de clôture (réservée aux adhérents)
samedi 28 mai